« Quali sò I LIONI DI CORSICA ?
Ce sont des bêtes, mais pas des animaux, et pourtant pas tout-à-fait des humains ! » répondrait Laurina, la propriétaire du bar de Tramonti, village très célèbre de Corse. Santu Leoni est « u sgiò », propriétaire, de toutes les maisons, de toutes les villas, de toutes les terres, de tous les commerces de Tramonti et des villages voisins. On l’appelle « U rè Leoni ». Il a trois filles, mais une seule, Fiora, la plus jeune se consacre à lui. Elle l’aide, le soigne, lui fait du bien, de même qu’elle essaie de faire du bien aussi à d’autres personnes, comme à son amie Francesca, malheureuse qui a, comme on dit dans le village « u mal’ochju ». Fiora est la seule de ses filles qui travaille. Elle a des terres qu’elle cultive. Ses sœurs, Lucia et Catalina ne travaillent pas mais elles dépensent. Dépensent pour elles et pour leurs maris, les jumeaux Antoine et Matthieu. Santu Leoni est en fin de vie, le médecin lui a prédit quelques semaines à vivre. Le vieil homme décide alors de partager tout l’héritage avant de mourir. Il a peur que l’État et les impôts mettent la main sur le patrimoine. Mais... Arrêtons-nous là ! Le reste, vous le découvrirez au théâtre. S’appuyant sur la tragédie « Le Roi Lear » de William Shakespeare, Orlando Forioso ramène les personnages et l’intrigue, dans le cadre d’un pays qui serait la Corse de la fin des années 50, début des années 60. Il n’y a pas de téléphone, pas de portables, pas de télévision, mais beaucoup de haine, d’envie et des ... rebondissements ! Comme beaucoup de gens proches de la mort, le vieux Leoni s’adoucit et se raccroche aux personnes les plus proches comme Ignazio, ami d’enfance et Margherita, la cuisinière, qui espérait en vain devenir Mme Leoni. Santu Leoni mérite-t-il notre pitié ? « A volpe perde u peluma micca u viziu » et ainsi, même sur son lit de mort, il est capable de commettre une dernière mauvaise action. Peut-on rire dans cette histoire ? Oui, oui, beaucoup ! Mais en même temps, on peut entrevoir des comportements et des personnages qu’on croit avoir vraiment connus. Et qui sont peut-être encore là, près de nous. Mais, voici qu’arrive… Riccardo ! Pénélope, l’infirmière de Leoni, raconte : « La porte de la salle de bal s’ouvre et il apparaît, jeune et bel Italien. Un ange qui m’invite à danser ». Un Ange qui bouleversera tout et tous ; et qui, comme un Ange exterminateur, déploiera les ailes de sa folie sur les Lioni di Corsica. Avec ce spectacle A truppa di U Svegliu Calvese renouvelle les rendez-vous théâtraux qui se poursuivront en 2024. Toujours avec des guest stars, comme dans ce cas-là, avec le jeune acteur italien Pierantonio Savo Valente.
- GALERIA, samedi 27 avril à 18h00 / Préau de l'école
- A RIVENTOSA, dimanche 29 avril à 17h30 / Casa Sebbiaghja
- URTACA, samedi 4 mai à 20h00 / Gymnase
Ce sont des bêtes, mais pas des animaux, et pourtant pas tout-à-fait des humains ! » répondrait Laurina, la propriétaire du bar de Tramonti, village très célèbre de Corse. Santu Leoni est « u sgiò », propriétaire, de toutes les maisons, de toutes les villas, de toutes les terres, de tous les commerces de Tramonti et des villages voisins. On l’appelle « U rè Leoni ». Il a trois filles, mais une seule, Fiora, la plus jeune se consacre à lui. Elle l’aide, le soigne, lui fait du bien, de même qu’elle essaie de faire du bien aussi à d’autres personnes, comme à son amie Francesca, malheureuse qui a, comme on dit dans le village « u mal’ochju ». Fiora est la seule de ses filles qui travaille. Elle a des terres qu’elle cultive. Ses sœurs, Lucia et Catalina ne travaillent pas mais elles dépensent. Dépensent pour elles et pour leurs maris, les jumeaux Antoine et Matthieu. Santu Leoni est en fin de vie, le médecin lui a prédit quelques semaines à vivre. Le vieil homme décide alors de partager tout l’héritage avant de mourir. Il a peur que l’État et les impôts mettent la main sur le patrimoine. Mais... Arrêtons-nous là ! Le reste, vous le découvrirez au théâtre. S’appuyant sur la tragédie « Le Roi Lear » de William Shakespeare, Orlando Forioso ramène les personnages et l’intrigue, dans le cadre d’un pays qui serait la Corse de la fin des années 50, début des années 60. Il n’y a pas de téléphone, pas de portables, pas de télévision, mais beaucoup de haine, d’envie et des ... rebondissements ! Comme beaucoup de gens proches de la mort, le vieux Leoni s’adoucit et se raccroche aux personnes les plus proches comme Ignazio, ami d’enfance et Margherita, la cuisinière, qui espérait en vain devenir Mme Leoni. Santu Leoni mérite-t-il notre pitié ? « A volpe perde u peluma micca u viziu » et ainsi, même sur son lit de mort, il est capable de commettre une dernière mauvaise action. Peut-on rire dans cette histoire ? Oui, oui, beaucoup ! Mais en même temps, on peut entrevoir des comportements et des personnages qu’on croit avoir vraiment connus. Et qui sont peut-être encore là, près de nous. Mais, voici qu’arrive… Riccardo ! Pénélope, l’infirmière de Leoni, raconte : « La porte de la salle de bal s’ouvre et il apparaît, jeune et bel Italien. Un ange qui m’invite à danser ». Un Ange qui bouleversera tout et tous ; et qui, comme un Ange exterminateur, déploiera les ailes de sa folie sur les Lioni di Corsica. Avec ce spectacle A truppa di U Svegliu Calvese renouvelle les rendez-vous théâtraux qui se poursuivront en 2024. Toujours avec des guest stars, comme dans ce cas-là, avec le jeune acteur italien Pierantonio Savo Valente.
- GALERIA, samedi 27 avril à 18h00 / Préau de l'école
- A RIVENTOSA, dimanche 29 avril à 17h30 / Casa Sebbiaghja
- URTACA, samedi 4 mai à 20h00 / Gymnase