La marine marchande au XIXème siècle entre le continent et la Balagne.
Fabien Gaveau
Que ce soit sur des tartanes, des felouques ou des gabarres, puis sur des goélettes ou des bateaux à vapeur, et enfin sur des cargos ou sur des ferries ; que les compagnies qui affrétaient ces bateaux s’appellent : Compagnie des Messageries Maritimes, Compagnie Valery Frères, Compagnie Freyssinet, Générale Transatlantique, SNCM, Corsica Linea ou Corsica Ferries, la marine marchande reste ce cordon ombilical indispensable qui relie l’île au continent.
Et même si les moyens de transport ont évolué, s’ils sont devenus toujours plus rapides, le transport du fret en particulier, continue à utiliser la voie maritime.
En 1880, sur une population d’environ 280 000 habitants, la Corse compte environ 8000 marins, et des métiers se développent : charpentiers de marine, gardiens de phare, ou encore lamaneurs et pilotes de ports.
Désormais, nous dépendons de ce cordon qui nous permet, entre autres, de remplir nos assiettes, et qui ramène sur nos côtes, un tourisme à la fois, indispensable et honni !
Mais que se passait-il au XIXème siècle ? Commercions-nous avec la France ? Avec l’Italie ? Qu’échangions-nous ? Vendions-nous du bois ? Du vin ? De l’huile d’olive ? Des langoustes ?
Fabien Gaveau, professeur agrégé d’histoire à Dijon, chercheur associé au CNRS, s’intéresse de près à la Corse : « La Corse figure parmi les terres viticoles les plus anciennes du bassin occidental de la Méditerranée et surtout riche en cépages. Elle a été un des foyers de domestication de la vigne sauvage. L'archéologie y multiplie ces dernières années les découvertes indiquant la présence de vignes cultivées. Aleria, l'ancienne Alalia, est un haut lieu de tels témoignages, notamment liés à la présence des Étrusques puis des Romains. »
On l’aura compris, l’histoire du vignoble corse aura été la porte d’entrée de son intérêt pour notre île. Le vendredi 24 février, il viendra nous parler des transports maritimes entre le Continent et la Corse, et plus particulièrement la Balagne, au XIXème siècle.
Et si l’éclairage du passé permettait de clarifier les enjeux d’aujourd’hui ?
ENTRÉE LIBRE
Attention : petite jauge, pensez à réserver !
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